Les bouchons, un obstacle majeur pour les entreprises !
Les embouteillages sur l’autoroute, notamment sur l’axe Lausanne-Genève, retardent et compliquent le déplacement des équipes sur les chantiers, la coordination des différents corps de métiers et la livraison de matériel. Cela perturbe l’ensemble du processus de construction et la rénovation énergétique des bâtiments.
Nos déplacements doivent se faire par la route
Compte tenu du matériel et des équipes que nous devons transporter, il est irréaliste de le faire par les transports publics. Comme les transporteurs de denrées alimentaire, les livreur, les ambulance et toutes les prestations à domicile, nous avons besoins d’infrastructure performantes. Cela passe par une autoroute fluide et sûre qui doit pouvoir jouer son rôle: désengorger les routes cantonales et communales.
Pas de concurrence rail-route
Si des investissements sur le rail sont nécessaires (cadences et nouvelle voies), la votation du 24 novembre implique des montants issus du fonds FORTA qui ne peuvent être affecté qu’à la route. Ainsi, un refus a la troisième voie ne favorisera pas le rail pour autant.
Nos équipes pénalisées
Le temps des bouchons sur le tronçon Le Vengeron-Coppet-Nyon atteint actuellement 153 heures/an soit l’équivalent de près de 4 semaines de travail pour une seule personne. Et nos équipes sont rarement seules dans un véhicule, ce qui amplifie le problème.
Rien n’a bougé depuis 1964 !
L’autoroute A1 Lausanne-Genève date de 1964 et n’a pas évolué, alors même que la population suisse a quasiment doublé depuis. Le district de Nyon, qui est le premier visé par ce projet d’élargissement, a vu sa population plus que tripler en passant de 29’000 à 107’000 habitants (+270%).