Eric Sargiacomo (S&D). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, grippe aviaire, fièvre catarrhale ovine, maladie hémorragique épizootique, fièvre porcine: les élevages sont mis à rude épreuve aux quatre coins de l’Europe. Face au désarroi qui touche nos éleveurs, il est temps de réagir et d’adapter les stratégies sanitaires.

Sur mon territoire, les Landes, dans le sud-ouest de la France, nous avons dû attendre six ans avant de pouvoir disposer d’un vaccin contre la grippe aviaire. Tout ça pour pouvoir exporter. En vain. Cela a coûté des dizaines de millions d’euros aux finances publiques, et une filière a failli disparaître. C’est absurde.

Nous devons prévenir plutôt que guérir, car cela coûte moins cher. Nous devons disposer d’une véritable stratégie européenne de vaccination. C’est un impératif économique, social, de santé animale et de santé publique. Nous devons également garantir à nos éleveurs que leurs animaux vaccinés pourront être commercialisés au sein de l’Union européenne, mais également dans les pays avec lesquels nous avons des accords commerciaux.

Alors, Madame la Commissaire, je voudrais savoir: quelle est votre stratégie pour que notre marché unique puisse fonctionner dans un contexte de flambée des zoonoses, si chacun de nos pays ferme ses frontières?