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Dinsdag 22 oktober 2024 - Straatsburg

20. Situatie in Azerbeidzjan, schending van de mensenrechten en het internationaal recht en de betrekkingen met Armenië (debat)
Video van de redevoeringen
Notulen
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  Le Président. – L’ordre du jour appelle le débat sur la déclaration de la Commission sur la situation en Azerbaïdjan, la violation des droits de l’homme et du droit international, et les relations avec l’Arménie [2024/2890(RSP)].

 
  
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  Nicolas Schmit, Member of the Commission. – Mr President, Honourable Members, today's debate is taking place less than three weeks before the beginning of the COP29 UN Climate Change Conference in Baku. The conference will gather world leaders and the international climate community to advance on the global climate agenda. But it will also draw the world's attention to the conference's host country.

Our debate today is therefore very timely. COP29 is an opportunity for the Azerbaijani authorities to demonstrate a commitment to their international human rights obligations. It is an opportunity to reverse the worrying trend of the past year of an increasingly shrinking space for civil society, intensifying repression of independent media and dissenting voices, and the growing number of arbitrary arrests.

This House has drawn attention to a number of particularly unsettling cases, including the fate of Gubad Ibadoghlu, Ilhamiz Guliyev, Bakhtiyar Hajiyev, Alasgar Mammadli, and Anar Mammadli. There are more, many more, including, since this summer, Bahruz Samadov, a young scholar and peace activist studying in Prague who was arrested while visiting family in Azerbaijan.

Our position is clear: the Government of Azerbaijan should release all those who have been detained for exercising their fundamental rights, including journalists, human rights defenders and political activists. Torture and ill treatment are absolutely prohibited under international law, and any reports of abuses should be promptly and impartially investigated. The authorities must ensure due process, dignified treatment of all detainees and access to proper healthcare in accordance with international standards.

We, in particular, urge the government to lift Dr Ibadoghlu's travel ban without delay to allow him to access the medical treatment he needs abroad. We also hope that the Azerbaijani Government reconsiders the travel ban imposed on 76 PACE members, merely for how they voted in the Council of Europe Parliamentary Assembly.

Azerbaijan's participation in the Council of Europe is in the fundamental interest of all Azerbaijanis and all of Europe. COP29 offers the international community an opportunity to reiterate these messages. And during these two recent visits to Baku, Commissioner Hoekstra raised the human rights situation with the authorities and met with civil society representatives, including 2024 Sakharov Prize finalist Dr Ibadoghlu.

COP29 is also an historic opportunity for peace. Azerbaijan and Armenia have never been so close to overcoming decades of conflict. The conference will be a historic chance for the Azerbaijan and Armenia to demonstrate to the world their commitment to peace and to muster the political will to sign a peace agreement. As European Union, we continue to lend our full support to the normalisation process, and we stand ready to mobilise the necessary resources to allow all sides to reap the benefits of a lasting and sustainable peace.

Azerbaijan faces important choices both as regards the human rights situation in the country and the peace process with its neighbour. We should keep our channels of communication open and use our relationship to promote human rights, peace and stability in Azerbaijan and in the whole region.

 
  
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  François-Xavier Bellamy, au nom du groupe PPE. – Monsieur le Président, dans trois semaines, la COP 29 commencera à Bakou. Chez Ilham Aliyev. Aliyev, bourreau du peuple arménien, qu’il a attaqué à plusieurs reprises pour le chasser des terres qu’il occupait historiquement dans le Haut-Karabagh, et qu’il attaque aussi désormais sur son territoire même, la République souveraine d’Arménie. Aliyev, qui s’attaque à nos pays, qui s’attaque à toute l’Europe en déstabilisant la France: en Nouvelle-Calédonie, comme dans de nombreux autres départements et territoires d’outre-mer, et jusque dans nos médias.

Aliyev, qui, sur notre sol, vient pourchasser ses opposants politiques. Je pense à Mahammad Mirzali, victime de plusieurs tentatives d’assassinat sur le sol français. Je pense à Toural Sadigli. Je pense évidemment à Vidadi Isgandarli, qui a été enterré hier après avoir été assassiné à Mulhouse. Mahammad, Toural et le frère de Vidadi sont avec nous aujourd’hui dans cet hémicycle. Nous voulons leur dire que nous sommes à leurs côtés dans ce combat pour la liberté du peuple azerbaïdjanais.

Monsieur Aliyev, si vous croyez tant à votre propre pouvoir, pourquoi tenter de faire taire les voix qui vous contestent? Si vous croyez tant à votre légitimité, pourquoi user de la violence? Il est temps, chers amis, que l’Europe sorte enfin de son inconscience. Monsieur le Commissaire, merci pour les mots forts que vous avez eus à l’instant. Enfin! Mais non, la COP 29 n’est pas une chance. La COP 29 est un scandale, une honte qui salira l’histoire même de l’engagement pour la protection de l’environnement. Ce gaz que nous achetons à ce pays témoigne, là encore, de notre lâcheté collective.

Il est temps de dénoncer aujourd’hui l’accord gazier qui lie la Commission européenne à l’Azerbaïdjan, de prendre les sanctions qui s’imposent contre Ilham Aliyev et son régime, et de dire enfin que la démocratie et le cœur battant de l’Europe sont du côté du peuple arménien, qui se bat pour la liberté, pour la paix, pour la sécurité, dans cette région du Caucase comme dans le monde entier.

 
  
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  Γιάννης Μανιάτης, εξ ονόματος της ομάδας S&D. – Κύριε Πρόεδρε, αγαπητοί συνάδελφοι, σε λίγες μέρες το Αζερμπαϊτζάν θα φιλοξενήσει την COP 29, την Παγκόσμια Διάσκεψη για την Κλιματική αλλαγή. Ωστόσο, το καθεστώς Aliyev, αντί να συμμορφωθεί με τις υποχρεώσεις του, συνεχίζει να παραβιάζει τόσο το διεθνές δίκαιο όσο και τα ανθρώπινα δικαιώματα. Πάνω από 300 δημοσιογράφοι, υπερασπιστές των ανθρωπίνων δικαιωμάτων, ακαδημαϊκοί, ακόμα και διαδηλωτές βρίσκονται φυλακισμένοι υπό απάνθρωπες συνθήκες, χωρίς πρόσβαση σε υπηρεσίες υγείας, δικηγόρους και τις οικογένειές τους. Ο Δρ Ibadoghlu, ένας από τους τρεις φετινούς υποψηφίους του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου για το βραβείο Ζαχάρωφ, βρίσκεται σε κατ' οίκον περιορισμό, ενώ η υγεία του κινδυνεύει.

Παράλληλα, το Αζερμπαϊτζάν τα τελευταία χρόνια λειτουργεί αποσταθεροποιητικά για την ευρύτερη περιοχή, παραβιάζοντας συνεχώς το διεθνές δίκαιο. Οι συνεχείς επιθέσεις στο έδαφος της Αρμενίας, η πρόσκληση στο ψευδοκράτος της κατεχόμενης Βόρειας Κύπρου να συμμετάσχει στην άτυπη σύνοδο του Οργανισμού Τουρκικών Κρατών, οι δύο πόλεμοι στο Ναγκόρνο Καραμπάχ, με τους Ρώσους στρατιώτες να παρακολουθούν ως θεατές την κατάληψη του αρμενικού αυτού θύλακα, με αποτέλεσμα τον ξεριζωμό πάνω από 100 000 Αρμενίων από τις πατρογονικές τους εστίες, οι όμηροι και αιχμάλωτοι πολέμου που βρίσκονται ακόμα υπό κράτηση, η προσπάθεια καταστροφής της πλούσιας πολιτιστικής κληρονομιάς των Αρμενίων στην περιοχή του Αρτσάχ, όλα αυτά δεν μπορούν να γίνουν αποδεκτά.

Η διεθνής κοινότητα και η Ευρωπαϊκή Ένωση πρέπει να χρησιμοποιήσουν αυστηρές κυρώσεις και κάθε μέσο πίεσης που έχουν στη διάθεσή τους, ώστε να διασφαλίσουν την τήρηση του διεθνούς δικαίου και τον σεβασμό των ανθρωπίνων δικαιωμάτων από το Αζερμπαϊτζάν.

 
  
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  Jordan Bardella, au nom du groupe PfE. – Monsieur le Président. Monsieur le Commissaire, mes chers collègues, après l’effondrement de la République du Haut-Karabakh, survenu à la suite des opérations militaires menées par l’Azerbaïdjan en septembre 2023, l’Arménie est aujourd’hui la cible des velléités expansionnistes du régime d’Aliyev. Le régime azerbaïdjanais, enrichi par l’argent que lui verse l’Europe pour l’achat de son gaz et aidé par le sultan Erdoğan, intensifie ses actions militaires pour maintenir l’Arménie dans une position de faiblesse et d’isolement dans le Caucase.

Depuis 2023, une campagne de désinformation orchestrée par le régime de Bakou, documentée par la presse et dénoncée par le ministère de l’intérieur français, vise des territoires d’outre-mer de notre pays, notamment la Nouvelle-Calédonie et la Martinique. Nous devons condamner ici ces pratiques avec la plus grande force et avec la plus grande fermeté. L’Azerbaïdjan cherche à attiser, auprès d’une frange minoritaire mais radicalisée, un sentiment antifrançais indépendantiste appelant à la violence contre les biens et les personnes représentant la France par-delà les mers.

Cette stratégie de déstabilisation outrancière de la part d’une puissance étrangère dans nos territoires d’outre-mer constitue une atteinte grave à la souveraineté française et à la paix civile. Ces opérations que mène l’Azerbaïdjan sont bien évidemment la réponse au soutien français à l’Arménie, plus vieux pays chrétien de l’histoire et véritable pont entre l’Orient et l’Occident.

Cette réalité ne peut plus être délibérément occultée, par lâcheté ou par complaisance vis-à-vis des ambitions d’expansion portées par Erdoğan et par ses alliés aux portes de l’Europe. Si rien ne change, alors les lâchetés d’aujourd’hui seront les chaînes de demain. Le sang des Arméniens vaut plus que le gaz d’Aliyev.

 
  
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  Şerban-Dimitrie Sturdza, în numele grupului ECR. – Domnule președinte, stimați colegi, condamn cu fermitate deficiențele și derapajele grave cu care se confruntă azi Azerbaidjanul în domeniul libertăților fundamentale și al respectării minorităților de pe teritoriul său. Este trist să vedem cum acest stat se îndepărtează tot mai mult de normele democratice și de standardele internaționale din domeniul respectării drepturilor omului.

Deși dorim să privilegiem relațiile comerciale și energetice cu Azerbaidjanul, este clar că trebuie să fim mult mai vigilenți cu privire la proveniența gazului care este livrat Europei. Nu putem să acceptăm gaz rusesc în Europa venind pe alte căi. În același timp, trebuie să fim atenți să nu periclităm securitatea energetică a statelor membre ale Uniunii Europene.

Doresc să-mi exprim profunda solidaritate cu poporul armean, creștin ortodox și îndeosebi cu cei peste 120 000 de armeni care au fost forțați să își părăsească locuințele din regiunea Nagorno-Karabah din cauza agresiunilor repetate ale Azerbaidjanului.

În final, solicit Uniunii Europene și comunității internaționale să se asigure că Azerbaidjanul conservă patrimoniul cultural, istoric și religios al poporului armean. Acest conflict necesită o soluție bazată pe echilibru și respectarea drepturilor omului întru stabilitatea regiunii și a vecinătății Uniunii Europene.

 
  
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  Nathalie Loiseau, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, en accueillant la COP 29 à Bakou, l’Azerbaïdjan a souhaité faire parler de lui. Eh bien, exauçons-le et parlons-en. Je voudrais remercier ceux qui, avec moi, ont préparé le texte que nous soumettrons à votre vote, c’est-à-dire tous les groupes à l’exception des Patriotes pour l’Europe et de l’Europe des nations souveraines, qui n’ont pas pris la peine de travailler sur cette résolution.

Passons sur l’écoblanchiment offert à un pays qui n’exporte pratiquement que des hydrocarbures. Arrêtons-nous un instant sur une bizarrerie: Bakou importe des hydrocarbures, depuis la Russie, et de plus en plus. Quand nous signons avec Aliyev et que nous lui achetons du gaz, nous aidons indirectement Poutine. Bel exemple d’incohérence.

Il faudrait plus d’une minute pour faire la liste complète des violations des droits de l’homme dont le régime d’Ilham Aliyev est coupable. Je voudrais simplement citer deux personnes, pour saluer leur courage et les protéger de la vindicte de Bakou: Goubad Ibadoghlou, dont nous avons fait à juste titre un finaliste du prix Sakharov, et Mahammad Mirzali, réfugié en Europe, et qui a pourtant subi trois tentatives d’assassinat. Il est présent avec nous aujourd’hui, et je voudrais le saluer. Nous devons tenir Ilham Aliyev personnellement responsable de leur sort.

Permettez-moi d’insister encore sur les 100 000 Arméniens du Haut-Karabakh, à qui l’Azerbaïdjan a imposé un nettoyage ethnique en règle, sur les prisonniers de guerre toujours détenus, sur le patrimoine arménien détruit et sur les prétextes que ne cesse d’invoquer Bakou pour repousser la paix avec l’Arménie.

Non, l’Azerbaïdjan n’a décidément rien d’un partenaire fiable. Et oui, il faut boycotter la COP 29 à Bakou.

 
  
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  Sergey Lagodinsky, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, Anar Mammadli has been a known critic of Azerbaijani authorities and a fierce advocate for human rights and environmental justice, also ahead of COP29. He has long been a target of persecution. He was subjected to smear campaigns. They were following him in the streets. In fact, this April, while he was on his way to pick up his own child, he was arrested and driven away. Ever since, he is in a pre-trial detention; his home has been searched.

He is just one of many stories of this harsh reality in Azerbaijan today. Activists and critics are being imprisoned for executing their basic freedoms. As we speak, dozens of others, journalists like Sevinj Vagifgyzy. Activists like Bahruz Samadov are also behind bars for nothing more than their courage to speak out.

This is unacceptable and it is happening just weeks before Azerbaijan is set to host the United Nations climate conference. Azerbaijan is not just a regional player. It is a key partner for the European Union in energy and security issues. The President of the Commission even called the country a reliable partner. But with such partnerships comes responsibilities and this responsibility is to respect the fundamental principles of human rights, democracy and the rule of law.

We demand the immediate release of Anar Mammadli, of Gubad Ibadoghlu. This is not just about individual cases, it is about the future of this country and of our relationship. Azerbaijan has a choice: it can continue down the path of repression or become a democracy. We urge you to choose wisely.

 
  
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  Γιώργος Γεωργίου, εξ ονόματος της ομάδας The Left. – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, το Αζερμπαϊτζάν είναι το μέρος όπου η δήθεν έγνοια της Ευρωπαϊκής Ένωσης για τα ανθρώπινα δικαιώματα και το διεθνές δίκαιο συναντά το φυσικό αέριο. Φαίνεται απίστευτο; Το 2022, ωστόσο, η κ. Ursula von der Leyen δήλωνε ότι το Αζερμπαϊτζάν αποτελεί έναν αξιόπιστο προμηθευτή και υπέγραφε συμφωνίες για διπλασιασμό των ετήσιων εξαγωγών φυσικού αερίου του Αζερμπαϊτζάν προς την Ευρωπαϊκή Ένωση. Ούτε παραβιάσεις ανθρωπίνων δικαιωμάτων είδε ούτε παράνομες συλλήψεις και φυλακίσεις πολιτικών κρατουμένων, δημοσιογράφων και υπερασπιστών των ανθρωπίνων δικαιωμάτων είδε· ούτε για τον βίαιο διωγμό 100 000 Αρμενίων άκουσε ούτε για την προσπάθεια αναβάθμισης και αναγνώρισης του ψευδοκράτους στην Κύπρο έμαθε. Ενώ συμβαίνουν όλα αυτά, έχουν κάποιοι το θράσος να κουνούν το δάκτυλο σε τρίτες χώρες και να παρουσιάζονται ως ο παγκόσμιος υπερασπιστής των ανθρωπίνων δικαιωμάτων. Εμείς συμμέτοχοι σε όλα ετούτα δεν θα γίνουμε. Γι' αυτό ζητούμε την άμεση ακύρωση της συμφωνίας για στρατηγική εταιρική σχέση ανάμεσα στο Αζερμπαϊτζάν και την Ευρωπαϊκή Ένωση στον τομέα της ενέργειας.

 
  
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  Alexander Sell, im Namen der ESN-Fraktion. – Herr Präsident! Im vergangenen Jahr hat die Armee von Aserbaidschan Bergkarabach angegriffen und besetzt. Über 100 000 Armenier mussten fliehen; das kulturelle Erbe des ersten christlichen Staates der Welt wird systematisch zerstört. Warum erfahren wir so wenig über diesen Konflikt? Im Januar dieses Jahres hat die Generalstaatsanwaltschaft in München Anklage gegen Politiker von CDU und CSU erhoben. Der Vorwurf: Bestechung durch die Regierung von Aserbaidschan.

Es geht um vier Millionen Euro. Vier Millionen Euro Schmiergeld für die Deckung der ethnischen Säuberungen in Bergkarabach. Europaweit sollen über 30 Millionen geflossen sein. Es ist deshalb kein Wunder, dass wir so wenig über die Christenverfolgung in Bergkarabach erfahren. Die armenischen Christen werden vertrieben, weil deutsche Christdemokraten fürs Wegschauen bezahlt werden.

Impfdeals, Maskenskandal, Aserbaidschan-Affäre: Ob im Deutschen Bundestag oder hier im Europäischen Parlament – die Politik dieser CDU ist nicht wertegeleitet, sie ist käuflich.

 
  
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  Rasa Juknevičienė (PPE). – Mr President, dear colleagues, this year's Nobel Prize in Economics was awarded to scientists who demonstrated that societies with poor rule of law and institutions that exploit their population do not generate prosperity or positive change. The South Caucasus region is now exactly the place where this theory can be tested. While today it may appear that regimes – like the Aliyev regime – trampling on the rule of law and democracy are strong, we need to take the long view.

That is why Armenia's shift away from Russia and towards a European way of life must be a priority for the European Union. This weekend showed the toxic role the Kremlin played in Moldova's elections, and revealed the extent of its infiltration in Georgia's current government. We also clearly see how Putin is exploiting long-standing historical tensions between Azeris and Armenians.

Therefore, today we agreed among the groups on a resolution, and we are very clear: the European Parliament condemns the direction that the Aliyev regime continues to take and expresses clear support for Armenia's chosen European way of life.

 
  
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  Nacho Sánchez Amor (S&D). – Señor presidente, hay una tensión tradicional entre los regímenes autoritarios, que buscan ser blanqueados mediante la organización de grandes eventos, y quienes piensan que estas ocasiones son una oportunidad también para, precisamente, subrayar esa represión política. Malas noticias: van ganando los primeros.

El evento es la excusa para una vuelta de tuerca a la represión, justo para no enturbiar la celebración. Y sin consecuencias. Ese es el centro de la cuestión: sin consecuencias. Pensemos en el Mundial de Qatar, los Juegos Olímpicos de Pekín o los Juegos de Invierno de Sochi. Y sigue sin haber consecuencias, lo que es, en sí mismo, un incentivo para repetir; sobre todo, si el país tiene gas o petróleo, porque entonces recibes amables visitas de la Comisión, palmaditas en la espalda y te llaman «socio fiable», mientras tu Policía sigue aterrorizando, acosando, silenciando y encarcelando, como pasó en Azerbaiyán en Eurovisión 2012 o en los Juegos Europeos de 2015.

Los defensores de derechos humanos ya temen que sus países sean elegidos para grandes eventos, porque será la señal para limpiar las calles, las redacciones de los medios, las redes sociales, de cualquier atisbo de crítica, pues habrá muchos periodistas: a más testigos, más represión.

 
  
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  Pierre-Romain Thionnet (PfE). – Monsieur le Président, avant comme après la tempête, il peut régner un calme qui vous fait baisser la garde. Dans le Caucase du Sud, étalant devant eux des cartes soviétiques, autorités arméniennes et azerbaïdjanaises discutent du traité de leurs frontières. Et pourtant, c’est une guerre sans fin qui se perpétue contre les Arméniens, commencée il y a plus de un siècle par les Turcs, aujourd’hui poursuivie sous d’autres formes par le régime d’Aliyev.

L’Artsakh est tombé, et demain c’est la frontière même de la République d’Arménie qui pourrait être visée, en particulier la région du Syunik, dont le contrôle permettrait aux Azerbaïdjanais de réaliser une continuité territoriale turque de la Méditerranée à la Caspienne. La protection de l’Arménie chrétienne par la Russie était une illusion. Elle avait pour condition l’alignement d’Erevan sur Moscou.

C’est l’honneur de la France, et ce devrait être l’honneur de toute l’Europe, que de se substituer à cette alliance insincère et de garantir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Arménie. Pour Paris, cela passe par le renforcement du partenariat de défense avec l’Arménie, que ce soit en matière de formation au combat – notamment en montagne – ou de contrats d’armement.

Dans les contreforts du Caucase, là aussi, la recherche de la paix n’exclut pas – mais, au contraire, nécessite – le rapport de force pour mettre un terme à certaines ambitions impériales.

 
  
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  Małgorzata Gosiewska (ECR). – Wojna o Górski Karabach spowodowała ogromny kryzys humanitarny, szczególnie dotykający dzieci. Trzy lata temu jako wicemarszałek Sejmu RP zaprosiłam do Polski dzieci z regionu Karabachu, sieroty, półsieroty, których rodziny straciły domy i środki do życia w wyniku działań wojennych. Te dzieci nadal potrzebują wsparcia, aby normalnie się rozwijać. Azerbejdżan odzyskał kontrolę nad tym regionem, a na ludność ormiańską nałożono blokadę prowadzącą do niedoborów żywności, lekarstw, przerw w dostawach prądu. W efekcie nastąpił exodus Ormian, w tym dzieci. Czym dla dziecka jest utrata bliskich, a potem domu rodzinnego? To utrata wszystkiego, co do tej pory znały i kochały. I choć konflikt został oficjalnie zakończony, jego skutki są nadal odczuwalne. Społeczność międzynarodowa ma obowiązek upominać się o przestrzeganie praw człowieka, zwłaszcza praw dzieci i nieść im stale pomoc. O co apeluję.

 
  
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  Helmut Brandstätter (Renew). – Mr President, Mr Commissioner, if I understood you rightly, you said that COP29 is a chance for Mr Aliyev to show that there are human rights in Azerbaijan. I'm afraid he doesn't care for human rights. He probably doesn't even know the word. If I think back to Sochi 2014, what happened a few months after Sochi? Did Putin care for human rights? No, he occupied Crimea.

And with Aliyev you also see a clear pattern. He cracks down on anyone who dares to criticise him. And this way we are even legitimising COP29. The billions of euros he spends on luxury properties in London, Dubai and wherever else is not his money. He stole it from the people of Azerbaijan.

What is also a topic: he does not only throw people into the prison in his country or kill people in his country, he even does it in Europe. There's the case of Vidadi Isgandarli. He was attacked in France by three men and died from his injuries. So we have to see Azerbaijan. It's a cruel dictatorship and it's wrong to give him the COP29.

 
  
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  Marie Toussaint (Verts/ALE). – Monsieur le Président, nous discutons aujourd’hui de l’Azerbaïdjan, parce que Bakou s’apprête à accueillir une conférence mondiale pour le climat et qu’évidemment on demande à celles et ceux qui dénoncent ce fait-là de se taire. Eh bien, nous ne nous tairons pas, parce que la défense du climat ne peut se faire au détriment des droits de l’homme. Jamais.

La vérité, c’est qu’il aurait fallu boycotter cette COP et suspendre les accords gaziers tant que l’intégrité territoriale de l’Arménie n’est pas pleinement et absolument respectée, qu’un accord de paix n’est pas signé et que les prisonniers politiques azerbaïdjanais et arméniens ne sont pas libérés.

Alors, disons ce qui doit être dit: Aliyev muselle la presse pour cacher, entre autres, ses relations avec la Russie et avec l’industrie fossile écocidaire, mais aussi pour masquer ses attaques répétées contre ses opposants politiques, qui subissent parfois la torture. Ilham Aliyev n’est pas un démocrate.

Hier encore, pourtant, la Commission européenne signait de nouveaux contrats gaziers avec le régime azerbaïdjanais, indifférente à l’épuration ethnique à l’œuvre dans le Haut-Karabakh. C’est une faute morale et politique majeure. Nous l’avons dénoncée, car nous connaissons notre histoire et que nous n’avons pas oublié le génocide subi par le peuple arménien. Mais ce souvenir ne suffit pas.

Alors, il faut aujourd’hui agir, pour faire reculer une fois pour toutes le régime d’Aliyev.

 
  
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  Pernando Barrena Arza (The Left). – Señor presidente, señorías, hace un año Azerbaiyán culminó una limpieza étnica de absolutamente toda la población armenia de Nagorno Karabaj, su tierra ancestral, donde los armenios habían vivido durante miles de años, una limpieza étnica precedida de todo tipo de crímenes de guerra.

En este momento, la situación de lo que ocurre allí ha quedado desdibujada por la magnitud de otras crisis y conflictos, pero la realidad es que decenas de miles de armenios de Karabaj ahora están refugiados fuera de su hogar y hay decenas de presos políticos en poder de Bakú.

Las conversaciones entre Armenia y Azerbaiyán pueden ser un buen paso para dar paz y estabilidad a la región, pero no podemos olvidar la realidad de los karabajíes ni tomar Azerbaiyán por un país aliado de la Unión Europea por mucho gas que tenga o por mucha diplomacia del caviar que siga ejerciendo en los pasillos de esta Casa. No podemos olvidar que Azerbaiyán es un Estado autoritario donde se detiene a periodistas, activistas y defensores de derechos humanos, se reprimen protestas pacíficas y se restringe ilegítimamente el trabajo de medios de comunicación y organizaciones independientes.

Europa no puede mirar hacia otro lado porque necesite compensar el embargo a Rusia: el gas azerí que llega a Europa lo hace manchado de sangre armenia y de la vulneración de derechos humanos contra la ciudadanía de Azerbaiyán.

 
  
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  Massimiliano Salini (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, nel settembre del 2023 le 100.000 persone che abitavano la regione del Nagorno-Karabakh sono state, di fatto, deportate attraverso una un'operazione di pulizia etnica, come giustamente è stata definita.

L'Europa ha reagito ma timidamente. Ed è inaccettabile che continuino le forniture – senza condizioni – di gas che arricchiscono un Paese totalmente sprezzante dello Stato di diritto, come l'Azerbaigian, Paese che ha addirittura definito l'operazione di cui parliamo un'operazione "contro il terrorismo armeno". Addirittura il territorio non viene definito neanche armeno: viene definito l'«Azerbaigian occidentale». Questo prelude a quello che potrebbe accadere in futuro.

Bene, la cosa più grave, però, è la violenza e il cinismo con cui tutti i segni della presenza cristiana-armena in Nagorno-Karabakh vengono distrutti. Quello dimostra la falsità e la mistificazione della narrazione azera e ci incarica di una grande responsabilità, come cristiani europei, verso quel popolo.

 
  
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  Raphaël Glucksmann (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, vous pouvez donc enfermer les opposants et les journalistes, vous pouvez mettre en péril la vie de personnes aussi courageuses que le Dr Ibadoghlou, vous pouvez poignarder vos opposants jusque dans les rues de nos villes, vous pouvez commettre un nettoyage ethnique dans le Haut-Karabakh et menacer constamment votre voisin, l’Arménie, vous pouvez contourner les sanctions européennes contre le régime poutinien en nous vendant le gaz russe, que nous boycottons par ailleurs… et vous pouvez quand même recevoir la terre entière en grande pompe lors de la COP.

C’est profondément lunaire. Cette tyrannie gazière organise la lutte internationale contre le réchauffement climatique. La faiblesse de nos dirigeants vis-à-vis de ce régime est insigne.

Alors il est temps. Il est temps de défendre les dissidents qui ont trouvé refuge sur notre sol. Il est temps de soutenir plus fortement l’Arménie, de suspendre l’accord gazier entre l’Union européenne et l’Azerbaïdjan, de montrer que les crimes ont des conséquences, même quand vous jonglez avec les milliards. Il est temps de montrer que nous avons encore quelques principes et que nous ne sommes pas prêts à les vendre.

 
  
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  Marion Maréchal (ECR). – Monsieur le Président, il y a un an, je rencontrais les réfugiés de l’Artsakh en Arménie. J’ai encore en tête leurs témoignages poignants: blocus et sous-nutrition, meurtres, bombardements de civils, profanations d’églises et de cimetières. Comment ne pas condamner cette épuration ethnique? Mais cela n’est pas suffisant. Il est impératif que les chancelleries européennes appliquent des sanctions fortes contre cette dictature de l’Azerbaïdjan, qui musèle des journalistes et retient des prisonniers politiques de l’Artsakh.

Nous condamnons l’hypocrisie de la Présidente de la Commission, qui se félicitait alors de son accord énergétique avec ce qu’elle qualifiait de «partenaire fiable». Loin de nous soustraire à la dépendance au gaz russe, nous continuons de l’importer en Europe via l’Azerbaïdjan. Nous devons boycotter la COP 29, qui se déroulera à Bakou, tant que ces réfugiés n’auront pas l’assurance de pouvoir revenir en sécurité sur leurs terres et tant que la protection de leurs biens culturels ne sera pas assurée. La vie d’un réfugié de l’Artsakh ne vaut pas moins que le gaz azerbaïdjanais.

Enfin, l’Arménie ne peut pas rester seule face aux velléités expansionnistes de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. L’Europe doit la soutenir, y compris par des moyens militaires, pour lui permettre de garantir son intégrité territoriale et de négocier la paix à son avantage. C’est un enjeu de civilisation pour nous, et il en va de notre honneur.

 
  
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  Silvia Sardone (PfE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, da anni assistiamo alla tragedia degli armeni e dei cristiani: pulizia etnica, crimini di guerra, chiese distrutte. Nel Nagorno-Karabakh abbiamo visto una politica distruttiva supportata dalla Turchia, che ha portato alla fuga di migliaia di persone. Cosa volete fare per tutelare il patrimonio millenario armeno e cristiano?

L'Unione europea è zitta e cieca. Silenzio anche sui prigionieri detenuti oramai da anni. Il popolo armeno deve sopportare il continuo tentativo della sua cancellazione come enclave cristiana da parte di nuove dittature, spesso supportate da milizie di fanatici jihadisti.

Nel mondo ci sono 365 milioni di cristiani perseguitati. Il Parlamento europeo però si preoccupa solo di islamofobia, quando l'Europa o è cristiana o non è. Ed evidentemente per la maggioranza qui va bene anche non essere nulla.

A me tutto ciò non va bene. Io non ci sto. Bisogna alzare la testa e difendere ciò che siamo, le nostre radici cristiane.

 
  
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  Petras Auštrevičius (Renew). – Mr President, Commissioner, dear colleagues, first of all, I would like to reassure our opponents for their allegedly unfounded criticism of Azerbaijan: the Council of Europe suspended the country's membership in the Parliamentary Assembly at the beginning of this year – a clear proof. This is the result of a long-term and systematic crackdown by the Baku authorities on political opponents, dissidents, non-governmental organisations and human rights activists.

As we speak, dear colleagues at plenary tonight, the health of Gubad Ibadoghlu is in a very, very critical state. But authorities do not allow him to travel abroad for proper medical treatment. Let me call on EU leaders, who willingly will take part in COP29 meeting, to bring out Gubad Ibadoghlu by their planes from Baku. It's the only way to save his life.

 
  
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  Catarina Vieira (Verts/ALE). – Mr President, dear Commissioner, Famil Khalilov, Anar Mamadli, Bahruz Samadov, Iqbal Abilov. These are among the ever-growing list of political prisoners in Azerbaijan – a list that also includes Gubad Ibadoghlu, shortlisted for this year's Sakharov Prize. Jailed under dubious charges and currently under house arrest, he is being detained and denied the urgent medical care that he requires.

Yet, Commission President von der Leyen refers to Azerbaijan as a reliable partner, signaling perhaps that protecting oil and gas imports matters more than upholding our values. We must use the approaching COP29 in Baku to shine a spotlight on Azerbaijan's human rights situation and prevent the regime from misusing the events to whitewash its reputation.

Let us, in words and in action, reaffirm that a reliable partnership is one built not just on economic interests, but also on shared values.

 
  
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  Reinhold Lopatka (PPE). – Mr President, dear colleagues, our Lithuanian colleague mentioned that the Council of Europe opposed to give Azerbaijan credentials for the Parliamentary Assembly of the Council of Europe. I was one of these 75. We are now blacklisted by Azerbaijan. We are not allowed to enter this country, even on official missions. That is the real face of Azerbaijan.

There are currently six inter-state cases pending before the European Court of Human Rights concerning Azerbaijan. In addition, Freedom House has designated Azerbaijan as one of the most authoritarian states globally. Arbitrary arrests, torture are a common feature in the country, and more than 300 individuals are currently in prison for political charges.

At the heart of all this, now the COP conference is coming to Baku next month. I think we should not give Azerbaijan a chance to create a false impression of a country of tranquillity and of respect for human rights. This is not Azerbaijan: it is the opposite.

 
  
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  Alessandra Moretti (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, poche volte, anche in quest'Aula, abbiamo sentito parlare di Nagorno-Karabakh. Eppure il conflitto tra Azerbaigian e Armenia ha causato centinaia di vittime e il trasferimento forzato di una popolazione: un vero crimine contro l'umanità. Le autorità azere continuano a ridurre gli spazi della società civile, chiudendo ONG e arrestando giornalisti con dubbie accuse.

Proprio mentre accade tutto questo, l'Azerbaigian, però, ha ricevuto un grande appoggio per diventare paese ospite della COP29: Baku vuole presentarsi al mondo come un Paese dall'irreprensibile profilo istituzionale.

Ma non possiamo farci incantare dall'utilizzo diplomatico del gas azero svendendo i nostri principi per interessi economici. Ogni accordo tra UE e Azerbaigian deve essere condizionato al rispetto dei diritti umani e del diritto internazionale, fino anche a considerare la sospensione dell'attuale memorandum.

Non solo: chiediamo indagini sulle atroci violenze compiute nel Nagorno-Karabakh e che i responsabili siano sanzionati, per poi lavorare ad un processo di pace costruttivo e rispettoso tra Azerbaigian e Armenia.

 
  
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  Γεάδης Γεάδη (ECR). – Κύριε Πρόεδρε, καλοδεχούμενη η ειρηνευτική συμφωνία μεταξύ Αρμενίας και Αζερμπαϊτζάν. Όμως, κάθε ειρηνευτική προσπάθεια πρέπει να τύχει του ίδιου σεβασμού. Κανείς δεν μπορεί να παραβλέψει τα εγκλήματα που διαπράττει το Αζερμπαϊτζάν. Ο δημοκρατικός κόσμος δεν μπορεί να ανέχεται την παραβατική του συμπεριφορά ούτε να σιωπά απέναντι σε μια χώρα με πλούσιο ιστορικό παραβιάσεων. Τι να πρωτοθυμηθούμε από τα πρόσφατα γεγονότα; Την εθνοκάθαρση του αρμενικού πληθυσμού στο Ναγκόρνο Καραμπάχ και την εννιάμηνη επιβολή ολοκληρωτικού αποκλεισμού; Ότι συνεχίζει μέχρι σήμερα να κρατά παράνομα αιχμαλώτους πολέμου, παρά τις διεθνείς εκκλήσεις; Ότι καταστρέφει την πολιτιστική και θρησκευτική κληρονομιά των Αρμενίων της περιοχής, που συνιστά επίσης έγκλημα πολέμου; Ότι κατέχει παράνομα κυρίαρχο έδαφος της Αρμενίας, καταπατώντας το διεθνές δίκαιο; Τα επικοινωνιακά τεχνάσματα των Αζέρων μέσω της διοργάνωσης της COP 29 δεν μπορούν να ξεπλύνουν τα εγκλήματα. Γι' αυτό δεν πρέπει να παρευρεθούν αντιπρόσωποι υψηλού επιπέδου. Φτάνει πια η ανοχή. Ήρθε η ώρα να βάλουμε ένα τέλος σε όσους δεν σέβονται το διεθνές δίκαιο και να φέρουμε το Αζερμπαϊτζάν προ των ευθυνών του.

 
  
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  Michael McNamara (Renew). – Mr President, colleagues, Azerbaijan is a country that I came to know well when I worked in the OSCE, came to know even better when I was a member of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe, just beside this building, where I, along with a lot of others, encountered what was called at the time 'caviar diplomacy', where very large sums of money were washing around to encourage people to ignore Azerbaijan's human rights record.

Because of that, I suppose, I wasn't surprised to meet a delegation from Azerbaijan in the Irish parliament building as streams of refugees were leaving Nagorno-Karabakh. Money talks, and nothing talks as loudly as petrodollars. For similar reasons, I'm not surprised that COP29 is going to be held there, and a minister of the Irish government, no less, is going to go over there and expound his environmental credentials to the world.

Nevertheless, I think it's also time to be positive and to look at the possibilities that this offers. If there is a possibility of peace, then I would urge the Azeri Government to seize that opportunity, because otherwise COP29 will be no more than a farce. I would urge them to seize a possibility of peace with Armenia.

 
  
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  Lena Schilling (Verts/ALE). – Mr President, 'My father is suffering. He's in pain. His heart aneurism is getting worse. If his arteries rupture, he will die and I will lose my father forever. He's being held hostage by the Azerbaijani Government for investigating the corrupt oil and gas sector before the COP. I'm begging the world to save my father.' This message comes from Zhala, a daughter who's fighting for her father, Dr Gubad. And she's not alone: there are 300 innocent political prisoners currently imprisoned in Azerbaijan.

To the Azerbaijani Government, I say this: we will not allow you to greenwash your actions ahead of the COP. We will not let you bury the truth. We will shine a light on your violent crackdown on human rights and inhumanity. We demand the immediate release of political prisoners and to get Zhala's father the medical treatment he needs. Dignity and human rights are something we fight for everywhere.

 
  
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  Davor Ivo Stier (PPE). – Poštovani predsjedavajući, kolegice i kolege, promjene u međunarodnom poretku dovele su do toga da su se promijenili odnosi i na Južnom Kavkazu i jasno je da je učvršćena pozicija Azerbajdžana, ali to ne daje pravo Azerbajdžanu da krši ljudska prava.

Azerbajdžan ima pravo na svoj teritorijalni integritet, ali ne na kršenje ljudskih prava. Mora poštivati pravo Armenaca da se vrate u svoje domove u Gorskom Karabahu.

Europska unija ima razvijene odnose s Azerbajdžanom, ima energetsku suradnju, ali ima i politički dijalog i to mora iskoristiti da naglasi kako se moraju poštivati ljudska prava.

Moramo puno snažnije podržati i naše kolege iz Parlamentarne skupštine Vijeća Europe. I ja sam u tom broju koji je na crnoj listi Azerbajdžana jer smo samo digli glas protiv kršenja ljudskih prava.

Na kraju, želio bih pozvati Baku da iskoristi ovu situaciju i da sklopi mir s Armenijom za stabilnost cijele regije Južnog Kavkaza.

 
  
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  Costas Mavrides (S&D). – Mr President, Azerbaijan's aggression to force the displacement of a 100 000 indigenous Armenian population of Nagorno-Karabakh remains a crime against humanity, while today prisoners of war are still being held captive, and Armenia's territory is violated.

As for Azerbaijan's record for human rights and fundamental freedoms, it is simply deplorable, with a wave of arrests and criminal cases against human rights defenders and journalists.

We do welcome the Commissioner's strong words, but we also strongly denounce the President of the Commission's statement that characterised Azerbaijan as a 'trustworthy energy supplier'. The Aliyev regime does not even respect the International Court of Justice order to respect the religious and historical heritage.

And a final word: we also deplore any attempt to facilitate in any way the international recognition of the secessionist entity in the occupied part of the Republic of Cyprus, as promoted by the criminal regime of Erdoğan and Aliyev at the same time.

 
  
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  Bert-Jan Ruissen (ECR). – Voorzitter, vorig jaar bezocht ik de Lachin-corridor, waar ik onder andere sprak met Armeniërs uit Nagorno-Karabach. Eén keer raden hoe de ambassadeur van Azerbeidzjan reageerde? Hij plaatste een afbeelding van een geweer op X, inclusief de dreigende boodschap dat ik me daar niet nog een keer moest laten zien. Dit ontoelaatbare incident valt natuurlijk in het niet bij wat de mensen uit Nagorno-Karabach moeten ervaren: verbanning uit hun regio, vernietiging van hun religieus erfgoed en blijvende militaire aspiraties van Aliyev richting Armenië. En dan de bevolking van Azerbeidzjan zelf. Zij worden ernstig beperkt in hun rechten. Ik denk bijvoorbeeld aan Gubad Ibadoghlu.

Ondertussen blijven de Raad en de Commissie Azerbeidzjan beschouwen als een betrouwbare partner. Ik vind dat onbegrijpelijk. Het wordt de hoogste tijd voor een andere koers, Te beginnen met de instelling van sancties tegen personen die de mensenrechten schenden en de soevereiniteit van Armenië bedreigen.

 
  
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  Emma Wiesner (Renew). – Mr President, we are approaching the global climate conference and our focus right now should be on the global existential climate crisis.

But at the same time, we cannot ignore what is happening all over Azerbaijan, in Baku and in the host country of the COP29. Azerbaijan has violating human rights for a really long time, but this year they have really been stepping it up. Opposition figures, journalists, fighters and civil rights defenders are thrown into jail, just like Gubad Ibadoghlu, one of the finalists for the Sakharov Prize this year, nominated for his work on anti-corruption in the oil and gas sector, kept in house arrest in a frightening medical condition.

If that wasn't enough, Azerbaijan is also engaged in a war with ethnic cleansing of Armenians in Nagorno-Karabakh, a clear violation of international law. And given these violations, it's a shame that the UN framework allows a country like Azerbaijan to host the COP29. Lets have now the world's attention on Azerbaijan to keep that on the government, to remind them of their international obligations and to make sure that regimes like Azerbaijan cannot host the COP in the future.

 
  
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  Michael Bloss (Verts/ALE). – Mr President, dear colleagues, what a shame! The climate conference will once again be held in a fossil autocracy. Azerbaijan profits from fossil fuels while repressing its own people. And it should not be entrusted with the presidency of the climate conference. I know – and we know – that Azerbaijan's security is watching us right now as we expose their dirty business, because President Aliyev is scared of the truth getting out.

Dr Gubad Ibadoghlu's case – that we all refer to here – makes it painfully clear: a respected economist who dared to speak out against Azerbaijan's corrupt regime. For this he was imprisoned, he was tortured, and now he suffers from heart failure. President Aliyev, give your citizens the freedom they deserve and release Dr Ibadoghlu immediately.

And to my colleagues: Dr Ibadoghlu is a nominee for the Sakharov Prize. Let's award him this prize and save his life.

 
  
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  Λουκάς Φουρλάς (PPE). – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, στο Αζερμπαϊτζάν, τον αξιόπιστο τάχα εταίρο, βασανίζονται και φυλακίζονται πολιτικοί που αντιτίθενται στο καθεστώς, δημοσιογράφοι που τόλμησαν να το επικρίνουν φυλακίζονται, Αρμένιοι αιχμάλωτοι πολέμου καθημερινά δέχονται τον εξευτελισμό και την ταπείνωση στο Ναγκόρνο Καραμπάχ, δεκάδες χιλιάδες Αρμένιοι εκδιώχθηκαν από τα σπίτια τους, καθετί χριστιανικό καταστρέφεται.

Την ίδια ώρα, το Αζερμπαϊτζάν προσκαλεί το ψευδοκράτος, το παράνομο μόρφωμα των κατεχομένων στην Κύπρο, ως παρατηρητή στον Οργανισμό Τουρκικών Κρατών, ενέργεια που έρχεται σε αντίθεση με τις αποφάσεις του Συμβουλίου Ασφαλείας των Ηνωμένων Εθνών. Το Αζερμπαϊτζάν με αυτή τη στάση υπονομεύει τις αρχές της κυριαρχίας και της εδαφικής ακεραιότητας ενός κράτους μέλους της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Θα το ανεχθούμε;

Η Ευρωπαϊκή Ένωση και η διεθνής κοινότητα δεν μπορούν να μείνουν απαθείς μπροστά σε τέτοιες παράνομες ενέργειες. Ας μη βάζουμε το φυσικό αέριο του Αζερμπαϊτζάν πάνω από αρχές, αξίες και ανθρώπινες ζωές.

 
  
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  Miriam Lexmann (PPE). – Mr President, dear colleagues, the regime of Ilham Aliyev is using the upcoming COP conference to hide its aggressive posture against Armenia, oppression at home and evasion of the sanctions targeting the Kremlin. But we will not be fooled. That is why I call for the imposition of sanctions against those regime officials, responsible for human rights abuses, including the continued imprisonment of Dr Gubad Ibadoghlu and other political prisoners.

We must also spell out concretely the cost of Aliyev's continued threats against Armenia and sabotaging by the regime of regional peace.

Finally, we need to reduce our energy dependency, and especially to stop buying the Russian gas that Aliyev continues to send to Europe. It's also time for our governments to stop selling weapons that are used to threaten Armenia, including my own government in Slovakia. Not doing so undermines not only our values, but also our commitments and efforts to protect human rights and restore peace.

 
  
  

Interventions à la demande

 
  
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  Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señor presidente, antes que la Unión Europea fue el Consejo de Europa, una organización que nació en 1949 con diez Estados miembros y creció hasta 46, y que dejó de ser una referencia de garantía de la democracia, de los derechos humanos y de la paz en Europa con la entrada de Rusia, que le hizo la guerra a Georgia —miembro también del Consejo de Europa— y a Ucrania —miembro del Consejo de Europa— y ha hecho la guerra por proxy —es decir, por interposición— con dos antiguas repúblicas soviéticas: Azerbaiyán y Armenia (con un enclave azerí en Armenia, Najicheván, y un enclave armenio en Azerbaiyán, Nagorno Karabaj, que ha sido objeto de una limpieza étnica incompatible con los derechos humanos).

Esto plantea dos desafíos para la Unión Europea. El primero, completar el proceso de adhesión al Consejo de Europa y al Convenio Europeo de Derechos Humanos, todavía pendiente. En segundo lugar, crecer diplomáticamente para poder afrontar el desafío de participar en la COP29 sin incurrir en la contradicción flagrante con su compromiso en materia de derechos humanos de hacerlo en un país que viola, de manos de jerarcas de la antigua Unión Soviética como Ilham Aliyev, los derechos humanos continuamente en el continente europeo.

 
  
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  Lukas Sieper (NI). – Mr President, dear colleagues, I would like to take the time to do a little sensibility training with all of you on the 'caviar diplomacy' that a colleague of ours mentioned. I am not speaking from personal experience, because as yet I am not important enough for Azerbaijan to spend any caviar on me. But I have some information on how it works when the state of Azerbaijan wants to bribe you as a Member of the Parliament. So I want to tell you so you can recognise it when it happens.

Once you are in Azerbaijan and you are in a hotel room – that is, of course, filled up with cameras and microphones – the first thing that they do is they will lay a golden pen on your table. And when you leave the hotel and you have taken the pen, then they know, okay, he took the pen of gold and he's about to be bought.

The second stage, after you take the pen, is that they send a sex worker to your hotel room at night. And of course, it goes the same way: if you let this person in, then they know you can be bought.

And then, of course, the third stage is the briefcase of money that some people here are, unfortunately, familiar with. So watch out, don't get bribed!

 
  
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  Le Président. – Merci beaucoup pour cette recommandation.

 
  
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  Grzegorz Braun (NI). – Mr President, I'm very glad that I can hear such a wide condemnation of the atrocities, the ethnic cleansing that Azerbaijan is committing against the nation – the oldest Christian nation that once was a kingdom, the first Christian kingdom in the world.

But probably not everybody knows, not everybody understands, that Azerbaijan has an ally that it can always count on – and this is the state occupying Palestine. This is the state of Israel selling guns, selling drones that make it much easier for Azerbaijan to conduct, to execute its deadly program. And this should be much easier for you, condemning ethnic cleansing in Nagorno-Karabakh, to condemn the state occupying Palestine and committing atrocities, committing genocide in Gaza...

(The President cut off the speaker)

 
  
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  Le Président. – Merci beaucoup, vous avez largement abusé de votre temps de parole. Nous arrivons au terme du débat. Je remercie toutes celles et tous ceux qui y ont participé, le rendant très vivant, et je donne la parole à M. le Commissaire en soulignant, et vous l’avez noté, que la condamnation de l’Azerbaïdjan est unanime parmi les orateurs qui se sont exprimés.

 
  
  

(Fin des interventions à la demande)

 
  
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  Nicolas Schmit, Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, this debate has shown that very strong attention on the human rights situation in Azerbaijan remains absolutely crucial. As European Union, we are determined to use the momentum of COP29, which has been obviously criticised but now it's a fact that it will take place, to reiterate our expectations that Azerbaijan honours its international human rights obligations.

Retaliation for exercising freedom of expression is a clear violation of international human rights law. All those arbitrarily detained should be released and must have full access to the medical care they need. It is thanks to this Parliament that these messages are passed loudly and clearly.

We have to reiterate our concern over the human rights situation in Azerbaijan as regards to freedom of expression, assembly and association, and democracy.

We also have to continue to appeal to Azerbaijan to facilitate international access to Karabakh, to allow for the independent monitoring of the situation on the ground, and especially to allow Karabakh Armenians to have a right to a safe return.

It is true – yes, it has been mentioned indeed – that we have relationships with Azerbaijan in the energy sector and a few other areas. But this, and I think this should be a very clear message also before the COP29, does not and should not prevent us to strongly voice our concern and condemnations. I think we all have heard this condemnations and this concern here. It has been unanimously expressed in this debate, and this has to be fully taken into account.

We also condemn comments and actions taken by Azerbaijan authorities against some Member States, and particularly in the case of the Republic of Cyprus.

 
  
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  Le Président. – Avant de clôturer définitivement ce débat, je veux donner la parole pour une minute à Mme Maria Zacharia, qui avait fait une demande d’intervention à la demande arrivée tardivement sur le plateau. Vous avez la parole.

 
  
  

Interventions à la demande

 
  
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  Μαρία Ζαχαρία (NI). – Κύριε Πρόεδρε, έλαβα ένα e-mail από τον πρέσβη του Αζερμπαϊτζάν στο Βέλγιο, στο οποίο ήμουν σε κοινοποίηση μαζί με άλλους 20 συναδέλφους. Απαντούσε σε μια επιστολή συναδέλφου βουλευτή, η οποία ποτέ δεν μου εστάλη, και απαντούσε με ύφος έντονο, σχεδόν απειλητικό στην εισαγωγή, για να ακολουθήσει το αφήγημά του. Προφανώς, με συμπεριέλαβε στην κοινοποίηση γιατί υπέγραψα κείμενο που ζητάει την απελευθέρωση των φυλακισμένων Αρμενίων.

Θέλω να δηλώσω εδώ, από την Ολομέλεια, με τον πιο επίσημο τρόπο, ότι δεν τρομοκρατούμαι. Το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο δεν τρομοκρατείται. Εκφράζω την αλληλεγγύη μου στους Αρμένιους που υπέστησαν τον εκτοπισμό από τον τόπο τους μετά τον άδικο πόλεμο εναντίον τους από το Αζερμπαϊτζάν, με τη βοήθεια της τουρκικής πολεμικής μηχανής. Ζητώ την απελευθέρωση των φυλακισμένων Αρμενίων.

Η Ευρωπαϊκή Ένωση δεν μπορεί να συνεργάζεται με χώρες που έχουν κάνει τα ανθρώπινα δικαιώματα και το διεθνές δίκαιο «κουρελόχαρτο». Πρέπει να πάρουμε θέση να υποστηρίξουμε τους Αρμένιους που ιστορικά δικαιούνται την επιστροφή στον τόπο τους.

 
  
  

(Fin des interventions à la demande)

 
  
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  Le Président. – Chers collègues, j’ai reçu, conformément à l’article 136, paragraphe 2, du règlement intérieur, sept propositions de résolution pour clore ce débat.

Le débat est clos.

Le vote aura lieu jeudi.

Déclarations écrites (article 178)

 
  
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  Tomasz Froelich (ESN), schriftlich. – Der Konflikt zwischen Armenien und Aserbaidschan ist Teil der Erbmasse der Sowjetunion. Eine langfristige Lösung ist nur dann in Sicht, wenn geopolitische Realitäten anerkannt werden. Denn tatsächlich ringen dort drei Groß- und eine Weltmacht um die Kontrolle: Iran unterstützt Armenien. Die Türkei ist die Schutzmacht Aserbaidschans. Russland versucht seine Stellung als Hegemon zu halten. Und die USA sehen eine historische Chance, gleich zwei Gegnern eine Niederlage zuzufügen. Ausgetragen wird dies auf dem Rücken der Armenier, die sich mit ihrer alten Schutzmacht Russland überworfen haben und nun in der Defensive sind. Zur Erinnerung: Als der Konflikt in Bergkarabach erneut ausbrach, kam Russland, das in der Ukraine gebunden war, seinen Bündnisverpflichtungen gegenüber Armenien nicht nach. Für eine langfristige Lösung braucht es einen runden Tisch unter Einschluss Armeniens und Aserbaidschans sowie der drei regionalen Großmächte. Die EU kann dabei als ehrlicher Makler auftreten und dabei gleich zwei Probleme angehen: einen schwelenden Krisenherd in unserer Nachbarschaft und die Sicherung zuverlässiger Gaslieferungen aus Aserbaidschan. Die Entschließung betont zurecht, dass das christliche Erbe Armeniens geschützt werden muss. Daher ist die Kritik am Vorgehen Aserbaidschans gerechtfertigt. Die gegen Aserbaidschan geforderten Sanktionen, darunter die Begrenzung der Gaslieferungen, sind hingegen nicht in unserem Interesse. Deshalb: Enthaltung!

 
Laatst bijgewerkt op: 6 november 2024Juridische mededeling - Privacybeleid