Recommandation au Conseil sur les priorités de l’Union européenne pour la 69e session de la commission de la condition de la femme des Nations unies - Priorités de l'Union européenne pour la 69e session de la commission de la condition de la femme (discussion commune - Priorités de l’Union européenne pour la prochaine session de la commission de la condition de la femme des Nations unies)
Laurence Trochu, au nom du groupe ECR. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, débattre sereinement de la condition de la femme dans le monde exigerait plusieurs conditions, qui, en fait, ne sont malheureusement pas réunies. Il faudrait d’abord pouvoir définir précisément ce qu’est une femme. Mais les lubies woke dont le texte regorge ne le permettent pas. Il faudrait ensuite se débarrasser d’une vision idéologique caricaturale. Mais ce rapport fait le choix de porter un féminisme d’ores et déjà dépassé, dont je ne peux pas me réclamer.
Parce que je défends la femme pour ce qu’elle est, et non pas pour ce qu’elle devrait être, selon vous, je ne suis pas féministe. Parce que je combats la gestation pour autrui, l’avortement forcé, la dégradation de l’image de la femme par la pornographie, je ne suis pas féministe. Parce que je veux remettre à l’honneur la maternité comme le privilège des femmes, avec l’appui des hommes et comme avenir de l’humanité, je ne suis pas féministe. Alors les femmes n’ont que faire de ces vœux pieux et de votre programme idéologique. L’Europe devrait avoir mieux à proposer au monde que ces caricatures, et je ne cesserai de le rappeler.