Písomné vysvetlenia hlasovania Grégory ALLIONE

J’ai voté en faveur du report d’un an du règlement sur la déforestation. Malgré la tentative du PPE de s’ailler avec l’extrême droite afin d’affaiblir la législation, la loi sur la déforestation entrera bien en vigueur dans un an, sans aucune altération de son contenu.
C’est une victoire pour notre groupe politique, pleinement engagé pour mettre fin à l’importation de produits qui contribuent à la déforestation des forêts au Brésil, en Afrique centrale, ou encore en Asie. C’est également une victoire pour les consommateurs européens qui refusent d’être complices de la déforestation, ainsi que tous les acteurs économiques, favorables à un commerce plus vertueux, et qui attendent plus de clarté et de sécurité juridique.
Avec cette loi, qui constitue une première mondiale, l’Europe s’affirme comme une puissance commerciale verte.

J’ai voté en faveur de ce règlement qui vise à apporter une aide supplémentaire d’urgence et une plus grande souplesse aux États membres pour les aider à faire face aux conséquences des effets dévastateurs des catastrophes naturelles survenues depuis le 1er janvier 2024.
Grace à ce texte, les États pourront redéployer, de manière exceptionnelle et temporaire, une partie des fonds de développement rural non utilisés afin d’apporter un soutien de trésorerie aux agriculteurs, aux propriétaires forestiers et aux petites et moyennes entreprises agroalimentaires touchés par des aléas climatiques extrêmes.
Les agriculteurs et sylviculteurs, garants de la souveraineté alimentaire européenne, sont parmi les premiers impactés par la crise climatique et il est de notre devoir de les aider à affronter les pertes de revenus qu’ils subissent en raison d’évènements météorologiques extrêmes de plus en plus intenses et de plus en plus fréquents.

J'ai voté contre cette objection à l’acte délégué portée par le groupe Patriotes et sa délégation Rassemblement national.
L’acte délégué prévoit une fermeture de pêche pour les navires européens de plus de 8 mètres entre janvier et février 2025, afin de limiter les captures accidentelles de cétacés dans le golfe de Gascogne. Il protège nos pêcheurs de la concurrence déloyale grâce à une coordination européenne : l’objection aurait contraint chaque État membre à adopter des mesures nationales, conduisant à une gestion fragmentée qui aurait déstabilisé nos filières de pêche.
Déjà appliquée en 2024, l’efficacité de la fermeture a été scientifiquement démontrée : les niveaux de mortalité des cétacés par capture accidentelle ont été divisés par quatre par rapport aux années précédentes. Si la fermeture n’est pas une solution de long terme, elle s’accompagnera d’un dispositif d’indemnisation des pêcheurs et de mesures d’accompagnement pour éviter de futures fermetures de pêche.
L’extrême-droite a instrumentalisé ce vote pour rejeter une mesure européenne visant à accompagner nos pêcheurs. Les députés Les Républicains ont été les seuls du groupe PPE à ne pas s’opposer à cette objection. Notre délégation L’Europe Ensemble continuera de défendre un juste équilibre entre protection de la biodiversité marine et préservation de nos activités de pêche.

J’ai voté en faveur de la mobilisation de 116 millions d’euros du Fonds de solidarité de l’Union européenne afin de venir en aide à l'Allemagne et à l'Italie à la suite des inondations destructrices survenues au cours des mois de mai et juin 2024.
Le déblocage de ces fonds est essentiel pour permettre aux autorités nationales, locales et régionales de poursuivre et d’accélérer leurs opérations de nettoyage, de reconstruction des infrastructures et fournir une aide aux populations sinistrées. Une nouvelle fois encore, l’Europe répond à l’appel à l’aide des populations gravement touchées par des catastrophes climatiques.

J’ai voté en faveur du budget général de l'Union européenne pour l'exercice 2025. Cet accord a été négocié avec succès par les forces républicaines du Parlement face aux menaces de coupes budgétaires du Conseil, qui au total s’élevaient à plus d’un milliard d’euros. Plus que le statu quo, nous sommes parvenus à sécuriser des augmentations budgétaires notables pour la jeunesse, pour le climat, pour la compétitivité ou encore pour la défense. Mais surtout, au regard des récentes inondations meurtrières qui ont ravagé une partie de l’Espagne, nous sommes parvenus à accroître les crédits alloués au Mécanisme européen de protection civile dont la fonction est de venir en aide aux États qui font face à des catastrophes naturelles de grande ampleur.
Cependant, ces augmentations, bien qu’honorables au vu des contraintes budgétaires de l’UE et du coût de remboursement de l’emprunt européen, sont loin d’être suffisantes pour permettre à l’Union européenne de faire face aux défis des années à venir. C’est pourquoi il est essentiel de s’engager dans une révision ambitieuse du cadre financier pluriannuel de l’UE.

Avec mes collègues de Renew Europe, c’est avec regret que j’ai voté contre la résolution parlementaire accompagnant le projet de budget 2025 en raison de l’alliance du PPE avec l’extrême droite sur ce vote. Je suis convaincu qu’ériger des murs aux frontières de l’Union européenne ne résoudra en rien la crise migratoire. Cette mesure, aussi simpliste qu’illusoire, est inefficace et contraire aux valeurs humanistes qui sont les nôtres.
Pour autant, je soutiens pleinement le budget 2025, que nous avons négocié avec les forces républicaines du Parlement, et qui a permis de revenir sur les coupes budgétaires souhaitées par le Conseil à hauteur de 1,52 milliard d’euros, sur des programmes aussi essentiels qu’Erasmus, Horizon Europe ou encore le Mécanisme de protection civile de l'UE. Par ce budget de 201 milliards d’euros centré sur les citoyens, nous refusons que ces derniers soient la variable d’ajustement face à l’augmentation des coûts de remboursement du plan de relance.

J’ai voté en faveur de l’actualisation des lignes directrices européennes pour les politiques de l’emploi des États membres, afin de garantir une bonne gouvernance économique et sociale des pays membres de l’Union.
Les recommandations émises par ce rapport visent avant tout à améliorer la qualité et les conditions de travail des citoyens européens en mettant l’accent sur l’éducation, la formation, ainsi que sur les nouvelles technologies, et notamment l’intelligence artificielle. Dans un contexte marqué par diverses crises interdépendantes, le texte va plus loin et mentionne également le travail de plateformes, le logement abordable et la lutte contre les pénuries de main-d’œuvre et de compétences.
Avec la délégation L’Europe ensemble, nous soutenons cet outil important de l’Union européenne, qui promeut des conditions de travail décentes pour tous les travailleurs en Europe.

Au Parlement européen, nous réitérons notre soutien indéfectible à l'Ukraine en autorisant l'octroi d'un nouveau prêt d'assistance macro-financière pouvant atteindre 35 milliards d'euros. Cette mesure exceptionnelle accompagne l'établissement d'un nouveau mécanisme de coopération sous forme de prêts en faveur de l'Ukraine. Ce mécanisme fournira au pays des revenus provenant des avoirs russes gelés afin que l'Ukraine puisse assurer le remboursement de ses prêts envers l'Union européenne ou d'autres prêteurs internationaux.
J'ai voté en faveur de ce texte qui réaffirme notre soutien financier à l'Ukraine. Il est temps de faire payer à la Russie le prix de son agression et de lui faire porter la charge de la reconstruction de l'Ukraine.
Je constate qu'à nouveau, les eurodéputés appartenant au Rassemblement National se soient tous opposés à ce type de mesure, démontrant une nouvelle fois leurs choix peu solidaires et leurs alliés préférentiels, qui ne sont pas les nôtres.

Aux côtés de mes collègues du groupe Renew Europe, j’ai voté pour une aide de 2,7 millions d’euros afin de soutenir 365 employés licenciés de la grande distribution en Belgique: l’Union européenne, ce sont des mesures concrètes et solidaires telles que le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation.
L’aide que nous avons approuvée comprendra des formations professionnelles, numériques et linguistiques, ainsi que des services de conseil et une aide à la recherche d’emploi. En outre, les anciens employés souhaitant créer leur propre entreprise bénéficieront d’un accompagnement personnalisé et de subventions allant jusqu’à 15 000 euros. Le tout sera financé par l’intermédiaire du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation en faveur des travailleurs licenciés, un outil précieux pour permettre de soutenir les travailleurs qui subissent les conséquences de la mondialisation et des crises, comme la pandémie de COVID-19.

J’ai voté en faveur de la résolution qui dénonce le recul démocratique et les menaces qui pèsent sur le pluralisme politique en Géorgie, à l’initiative de laquelle on trouve mon groupe politique, Renew Europe. Nous ne pouvons pas laisser le parti au pouvoir, Rêve géorgien, remettre en cause l’état de droit et les libertés en toute impunité, alors qu’il y a un an à peine la Géorgie obtenait le statut de pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne.
Par ce texte, nous appelons au gel des financements européens fournis au gouvernement géorgien jusqu’à ce que les textes législatifs illibéraux récemment adoptés soient abrogés, à commencer par la loi sur l’«influence étrangère», nouveau témoignage du rapprochement croissant avec la Russie, en décalage total avec une population qui aspire à inscrire le futur de son pays au sein même de l’Union européenne. À l’approche des prochaines élections législatives, il est de notre devoir d’appeler le gouvernement géorgien à remettre le cap sur l’Union européenne et d’envoyer un message de soutien aux milliers de Géorgiens et de Géorgiennes qui n’ont pas hésité à descendre dans les rues de Tbilissi pour exprimer leur colère et leur attachement aux valeurs européennes.