Tanzanie: Société civile demande du temps pour discuter une révision constitutionnelle
Published on Fri, 2011-04-15 10:07
Source : Rapport du journaliste Edwin Agola pour le journal The Guardian La coordinatrice nationale de SAHRINGON, Martina Kabisama, a dit à la presse mercredi dernier que trois jours ne sont pas suffisants pour que la société de Tanzanie apporte ses opinions. Kabisama a affirmé que l’organisation qu’elle coordonne est “bouleversée” et “sous tension” à cause de ces événements. “On dirait une mesure délibérée pour nier au public l’opportunité de faire son apport” au processus, a-t-elle ajouté. La semaine dernière, la police a lancé des gaz lacrymogènes afin de disperser les étudiants qui essayaient d’entrer à Msekwa Hall, siège du parlement national à la ville de Dodoma, alors que l’audience à Dar es-Salaam, siège du gouvernement, a été annulée car les cantiques des manifestants ont interrompu la transmission des délibérations. La ministre des Affaires constitutionnelles et Justice, Celina Kombani, a affirmé que les trois jours sont à peine l’instance initiale du processus. Par contre, une coalition de 20 organisations non gouvernementales dénommée Plateforme Constitutionnelle a averti, à travers son président, Israel Ilunde, que “même l’instance initiale devrait être inclusive”. Selon Ilunde, les salles d’audiences dans les locaux du Parlement et du Pouvoir Exécutif, où celles-ci se tiendraient, auraient à peine de la place pour accueillir moins de 500 personnes. |