Nous avons pour obligation collective d'aider ces personnes, quels que soient leur sexe, leur âge et leur diversité, à trouver une solution durable à leur déplacement en les aidant à se réintégrer durablement dans leurs localités d'origine, leurs communautés locales ou d'autres régions de leur pays. C'est aux États qu'incombe en premier lieu la responsabilité de faciliter la mise en place de solutions durables aux déplacements internes. La souveraineté est assortie de responsabilités, et les États concernés doivent faire de la question des déplacements internes une priorité nationale à l’échelle de tous les pouvoirs publics, au sein de laquelle les droits des personnes déplacées, en tant que citoyens et résidents, occupent une place centrale.

Il nous faut intensifier considérablement notre action pour empêcher l’apparition des facteurs de déplacement, à la fois en nous attaquant aux causes profondes des problèmes et en atténuant les risques immédiats et leurs effets. Agir dès maintenant pour s’attaquer à ces facteurs constitue la meilleure forme de protection et contribue à garantir la mise en place de solutions durables.

Le monde entier doit redoubler d’efforts pour combler l’écart qui existe entre les besoins humanitaires et la protection et l’assistance fournies. Après avoir déjà été arrachées à leurs foyers, à leurs moyens de subsistance et à leurs réseaux de solidarité, les personnes déplacées ne devraient pas avoir à craindre en plus pour leur sécurité et leur bien‑être. Nous devons renforcer la qualité de l’assistance et de la protection apportées, effort qui devrait être structuré et guidé par la place centrale à accorder aux droits de l’homme.