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« Permettez-moi de rappeler que cette conférence d’examen
n’a pas pour objet de négocier une interdiction des armes à l’échelle
mondiale, pas plus que nous ne voulons nier aux citoyens respectueux de la
loi le droit de détenir des armes conformément à la législation
de leur pays.
Notre énergie,
notre détermination et notre colère sont dirigées contre
les armes illégales, certainement pas contre les armes légalement
détenues. Nos priorités sont l’application effective des
règles, des contrôles et des réglementations plus sévères,
une plus grande sécurité du stockage des armes, et la collecte
et la destruction des armes illicites. Nos cibles, ce sont les courtiers en
armes sans scrupules, les fonctionnaires corrompus, les associations de trafiquants
de drogues, les criminels et tous ceux qui sèment la mort et le chaos
dans nos communautés, qui ruinent des vies et détruisent en quelques
minutes le fruit d’années de labeur. Pour stopper la vague destructrice
des conflits armés et de la criminalité, nous devons neutraliser
ces semeurs de mort. »
Kofi Annan
Ouverture de la Conférence à New York, le 26 juin 2006
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En adoptant à l'unanimité le Programme d'action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, en 2001, les États Membres de l'ONU se sont engagés à collecter et à détruire les armes illégales, à adopter et/ou à approuver une législation nationale qui pénaliserait le commerce illicite des armes légères, à règlementer les activités des courtiers, à mettre en place des contrles rigoureux à l'importation et à l'exportation, à prendre des mesures contre ceux enfreignent ces lois, et, à cette fin, à mieux coordonner les efforts internationaux.
Cinq ans après l'adoption de ce Programme d'action, des représentants de gouvernements, d'organisations régionales et internationales, et de la société civile se sont r éunis au Siège des Nations Unies en juillet 2006 pour passer en revue les efforts entrepris et les progrès réalisés à tous les niveaux ; examiner les questions relatives à la coopération et à l'assistance internationales futures ; et évaluer les défis à relever pour les années à venir.
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